Les moustiques continuent dâenvahir vos maisons jusquâau dĂ©but de lâhiver ? Si vous cherchez une mĂ©thode pour vous dĂ©barrasser de ces nuisibles en plus de vos produits habituels, ne cherchez plus, voici la solution : les plantes ! Etonnant mais vrai, certaines plantes ont en effet la capacitĂ© de repousser les moustiques.
Lâincontournable en matiĂšre de plante anti-moustiques, elle est mĂȘme utilisĂ©e en huile essentielle dans certains produits anti-moustiques. Cependant il faut nuancer son pouvoir, elle nâagit que provisoirement. Câest pour cette raison dâailleurs que lâUnion EuropĂ©enne a interdit son utilisation comme insecticide.
Cette fleur contient un insecticide naturel : la pyréthrine. Cette substance attaque le systÚme nerveux des insectes. Le saviez-vous ? En Perse, en -400 AVJC, la pyréthrine était déjà utilisée comme préparation insecticide !
Les moustiques nâapprĂ©cient pas son odeur, et en bonus elle est parfaite en infusion.
Egalement appelĂ©e « cataire », cette plante de la mĂȘme famille que la menthe contient de la nĂ©pĂ©talactone, un composĂ© organique qui a pour effet de repousser les moustiques. Cette plante agit Ă©galement comme appĂąt pour chat.
TrĂšs facile Ă entretenir et Ă faire pousser, le basilic est un alliĂ© de choix qui permet en plus dâaromatiser vos plats !
Plusieurs insectes volants, comme les guĂȘpes, les abeilles ou encore les moustiques ont lâodorat troublĂ© par la lavande. En huile essentielle, elle a Ă©galement des vertus apaisantes et relaxantes.
En plus de faire fuir plusieurs espĂšces dâinsectes, le romarin est Ă©galement un excellent remĂšde en cas de toux bronchiques, idĂ©al pour lâhiver.
Cette solution naturelle allie lâutile Ă lâagrĂ©able, mais il ne faut cependant oublier que mĂȘme si certaines plantes peuvent avoir des effets sur les moustiques, aucune Ă©tude scientifique nâa prouvĂ© leur efficacitĂ© Ă 100% lorsquâil sâagit de repousser ces derniers et Ă©viter les piqĂ»res.
La Dengue, Ă©galement connue sous le nom de « grippe tropicale » est un arbovirus transmis Ă lâhomme par le biais dâun moustique de type Aedes, principalement Aedes Albopictus et Aedes Aegypti.
Ce virus se divise en 4 souches : DEN1, DEN2, DEN3 et DEN4. Cette division rend le virus de la Dengue dâautant plus difficile Ă endiguer car lâinfection par une des 4 souches immunise lâindividu contaminĂ© contre cette derniĂšre, mais pas contre les 3 restantes. Une seule personne peut ainsi ĂȘtre victime plusieurs fois de la Dengue, au moins une fois par souche.
Ce virus se transmet que par le biais des moustiques femelles du type « Aedes », comme Aedes albopictus (plus connu sous le nom de moustique tigre), ou encore  Aedes Aegypti.  Contrairement aux idĂ©es reçues, lâinfection ne se fait pas par le biais du sang directement, mais par injection de salive par la femelle moustique lors de la piqĂ»re.
Lâinfection se fait en plusieurs Ă©tapes :
-Le moustique sain pique un hÎte infecté par le virus de la Dengue
-Le moustique devient ainsi infecté et ce pour le reste de sa vie
-Ce moustique, en piquant une personne saine, pourra ainsi lui transmettre le virus
-La personne contaminĂ©e par un moustique peut elle-mĂȘme potentiellement contaminer dâautres moustiques en se faisant piquer Ă nouveau
-Les symptÎmes se déclenchent en général 4 à 7 jours aprÚs la piqûre.
Les symptĂŽmes du virus de la Dengue sont en gĂ©nĂ©ral perçus comme des symptĂŽmes similaires Ă ceux de la grippe : maux de tĂȘte, fiĂšvre, douleurs musculaires, vomissements, nausĂ©es, fatigue. AprĂšs quelques jours, une Ă©ruption cutanĂ©e peut apparaĂźtre sur le corps.
Le plus souvent, la guĂ©rison se fait spontanĂ©ment, mais il arrive que, dans 1% des cas la Dengue soit contractĂ©e sous sa forme sĂ©vĂšre dont les symptĂŽmes sont plus virulents, et qui nĂ©cessite une prise en charge immĂ©diate par des professionnels de santĂ©. Les symptĂŽmes de la Dengue hĂ©morragique sont les suivants : dĂ©tresse respiratoire, hĂ©morragies, atteinte des organes (foie, systĂšme nerveux, cĆurâŠ), Ă©panchements liquidiensâŠ
-Selon lâINSERM, aujourdâhui 55% de la population mondiale est exposĂ©e au virus de la Dengue.
-La Dengue est responsable de 25 000 décÚs par an.
-500 000 personnes exposées à la Dengue sévÚre chaque année
-ĂpidĂ©mie de Dengue Ă la rĂ©union : selon le CDC, depuis le dĂ©but de lâannĂ©e 2018, la RĂ©union a connu une augmentation des cas de Dengue. Entre le 2 et le 8 juillet 2018, 119 cas de Dengue ont Ă©tĂ© recensĂ©s.
-Entre le 1er mai et le 20 juillet 2018, 70 cas de Dengue importĂ©s ont Ă©tĂ© recensĂ©s sur le sol français : 24 en Provence-Alpes-CĂŽte-Dâazur, 13 en Occitanie, 11 en Ăźle de France, 11 en Auvergne RhĂŽne-Alpes, 5 en Nouvelle Aquitaine et 3 dans le Grand Est.
Il nâexiste Ă ce jour pas de traitement spĂ©cifique permettant de guĂ©rir le virus de la Dengue. De plus, il est fortement dĂ©conseillĂ© dâavoir recours Ă lâaspirine et les anti-inflammatoires pour traiter les symptĂŽmes, en raison dâun Ă©ventuel risque hĂ©morragique.
Des phases de test prometteuses ont Ă©tĂ© menĂ©es rĂ©cemment en Australie grĂące Ă une bactĂ©rie du nom de Wolbachia. Cette bactĂ©rie, une fois injectĂ©e aux moustiques de type Aedes Aegypti (un des vecteurs de la Dengue) atteint leur appareil reproductif tout en les rendant plus rĂ©sistants aux virus comme la Dengue, ou le Chikungunya, ce qui limite les risques de transmission Ă lâhomme. MalgrĂ© des rĂ©sultats prometteurs (une diminution de 80% des populations de moustiques ciblĂ©es), aucune expĂ©rience Ă grande Ă©chelle nâa Ă©tĂ© tentĂ©e pour le moment.
En lâabsence de traitement, la prĂ©vention et la protection individuelle sont, comme pour le Chikungunya, les moyens les plus efficaces de prĂ©venir la transmission de ce virus.
âPrĂ©vention : avant de partir en voyage, il convient de se renseigner sur les pays touchĂ©s. PrivilĂ©giez les vĂȘtements amples, de couleur claire. Chez vous, pensez Ă vider et nettoyer les sources dâeaux stagnantes, mĂȘme les plus infimes. Enfin, pensez Ă vider les ordures dans des sacs fermĂ©s pour Ă©viter les odeurs qui pourraient attirer les moustiques vecteurs du virus.
âProtection : privilĂ©giez les anti-moustiques efficaces, et pour les plus vulnĂ©rables (enfants, femmes enceintes, personnes ĂągĂ©esâŠ) utilisez dans la mesure du possible une moustiquaire pour la nuit. Enfin, nâhĂ©sitez pas Ă demander conseil Ă un professionnel de santĂ©, particuliĂšrement en cas dâapparition des symptĂŽmes de la Dengue.
Pour plus dâinformations, nous vous recommandons le site internet de notre partenaire officiel www.vigilance-moustiques.com
En 2016, un patient ĂągĂ© de 39 ans est arrivĂ© aux urgences avec un symptĂŽme peu commun : une paralysie faciale, symptĂŽme qui nâa dâailleurs pas durĂ© longtemps puisque le patient sâest rĂ©tabli aprĂšs quelques semaines seulement.
Il aura fallu un an et demi aux mĂ©decins et chercheurs pour Ă©tablir un diagnostic : le patient avait Ă©tĂ© infectĂ© par le virus Usutu, Ă©galement appelĂ© USUV. Il sâagit dâun virus originaire dâAfrique du Sud, plus prĂ©cisĂ©ment du Swaziland, dĂ©couvert en 1959. Ce virus est de la mĂȘme famille que le virus Zika ou celui de la fiĂšvre du Nil occidental. Depuis, ce virus fait profil bas. La raison ? Ce virus est probablement asymptomatique, et la paralysie faciale du patient infectĂ© en 2016 pourrait-ĂȘtre une rare complication neurologique.
A ce jour, en Europe, seuls 26 personnes auraient Ă©tĂ© infectĂ©es par le virus Usutu. Cependant, Selon Yannick Simonin, enseignant chercheur spĂ©cialiste du virus Usutu, ce chiffre pourrait ĂȘtre sous-estimĂ©.
Câest par le biais du moustique le plus commun dâEurope, le Culex, que le virus Usutu se transmet.
Le moustique doit tout dâabord avoir Ă©tĂ© en contact avec un oiseau porteur du virus par le biais dâune piqĂ»re, ce qui contaminera lâinsecte, avant que ce dernier ne pique potentiellement un humain qui deviendra lui aussi porteur du virus.
Selon une Ă©tude (publiĂ©e dans la revue Emerging infectious diseases) du Center for Disease Control and Prevention (CDC), le virus Usutu se trouvait fortement prĂ©sent dans la rĂ©gion de la Camargue (7% de la population des moustiques de lâespĂšce Culex Pipiens de cette rĂ©gion est porteuse du virus). Cela sâexplique par le fait que cette rĂ©gion est particuliĂšrement marĂ©cageuse et abrite de nombreuses espĂšces dâoiseaux migrateurs. Câest de cette rĂ©gion quâest issu le patient qui a Ă©tĂ© contaminĂ© en 2016 par le virus.
Il nâexiste Ă ce jour pas de traitement contre ce virus en raison de la mĂ©connaissance gĂ©nĂ©rale des symptĂŽmes. LâInstitut National de la SantĂ© et de la Recherche MĂ©dicale (INSERM) prĂ©cise que « des investigations supplĂ©mentaires demeurent nĂ©cessaire afin de mieux apprĂ©hender le tableau clinique associĂ© Ă ce virus Ă©mergent. » et que « lâunitĂ© Ă©tudie Ă©galement les mĂ©canismes de transmission de ce virus afin de mieux apprĂ©hender les risques associĂ©s. »
Quâest-ce que le Chikungunya ?
LâĂ©tymologie du mot Chikungunya est issue de la culture Swahilie, et signifie « celui qui marche courbĂ© en avant ». Il sâagit dâune maladie virale provoquant des symptĂŽmes similaires Ă ceux provoquĂ©s par le virus de la Dengue : fortes douleurs articulaires, nausĂ©es, maux de tĂȘte, fortes fiĂšvres, fatigue ou encore Ă©ruptions cutanĂ©es.
Ce virus se transmet que par le biais des moustiques femelles du type « Aedes », comme Aedes albopictus, plus connu sous le nom de « moustique tigre ».  Contrairement aux idĂ©es reçues, lâinfection ne se fait pas par le biais du sang directement, mais par injection de salive par la femelle moustique lors de la piqĂ»re.
La transmission du virus sâeffectue en plusieurs Ă©tapes :
-Le moustique sain pique un hÎte infecté
-Le moustique devient ainsi infecté et ce pour le reste de sa vie (environ 1 mois)
-Ce moustique infecté peut ainsi piquer un hÎte en lui injectant sa salive contaminée
-La personne contaminĂ©e par un moustique peut elle-mĂȘme potentiellement contaminer dâautres moustiques en se faisant piquer Ă nouveau
-Les symptÎmes se déclenchent en général 4 à 7 jours aprÚs la piqûre.
Présence du virus dans le monde
Les premiers cas identifiĂ©s de personnes infectĂ©es par le virus du Chikungunya dans les annĂ©es 1950 se trouvaient sur le continent Africain. Depuis les moustiques vecteurs du virus ont fait preuve dâune grande adaptabilitĂ© et nâont cessĂ© dâĂ©tendre leur territoire. Ainsi, depuis les annĂ©es 1950, de nouveaux foyers ont Ă©tĂ© identifiĂ©s en Asie, en AmĂ©rique du Nord et du Sud. Certains cas ponctuels ont Ă©tĂ© rĂ©cemment identifiĂ©s en Europe, dont certains en France.
Comment se protéger contre le Chikungunya
Il nâexiste Ă ce jour pas de traitement spĂ©cifique permettant de guĂ©rir le Chikungunya. Face Ă cette absence de traitement, la prĂ©vention et la protection individuelle sont les moyens les plus efficaces de prĂ©venir la transmission de ce virus.
–PrĂ©vention : avant de partir en voyage, il convient de se renseigner sur les pays touchĂ©s. PrivilĂ©giez les vĂȘtements amples, de couleur claire. Chez vous, pensez Ă vider et nettoyer les sources dâeaux stagnantes, mĂȘme les plus infimes. Enfin, pensez Ă vider les ordures dans des sacs fermĂ©s pour Ă©viter les odeurs qui pourraient attirer les moustiques tigre.
–Protection : privilĂ©giez les anti-moustiques efficaces, et pour les plus vulnĂ©rables (enfants, femmes enceintes, personnes ĂągĂ©esâŠ) utilisez dans la mesure du possible une moustiquaire pour la nuit. Enfin, nâhĂ©sitez pas Ă demander conseil Ă un professionnel de santĂ©, particuliĂšrement en cas dâapparition des symptĂŽmes du Chikungunya.
Pour plus d’informations, nous vous recommandons le site internet de notre partenaire officiel www.vigilance-moustiques.com